Habiter Africabitat : habitat mobile en Namibie

Africabitat : habitat mobile en Namibie

Un équipement minimal pour un chez-soi itinérant


Reportage

Thibault Briquet continue son voyage à la découverte de l’habitat en Afrique (Africabitat), cette fois-ci en Namibie. Et c’est l’avant-dernière étape de son grand périple à vélo. De la côte atlantique de l’Afrique au Cap, en Afrique du Sud. Thibault est toujours à la rencontre des manières d’habiter des gens qu’il rencontre. Mais cette fois il s’interroge aussi sur ce qu’est son propre habitat depuis presque un an et demi. En effet quel est le bon paquetage, pour ne pas trop charger le vélo le jour et bénéficier d’un confort minimum pour se reposer et se régénérer la nuit ?

Être mobile : quel « habitat » quand on voyage à travers la Namibie ?

La Namibie est le deuxième pays le moins densément peuplé au monde. Aussi faut-il anticiper sans cesse ! Disposer de dix litres par jour dans une région désertique. D’aliments pour les repas et les encas en cours de route. D’un minimum d’énergie (allume-feux, batteries mobiles) pour faire cuire, s’éclairer et utiliser le précieux smartphone. Et dans un pays où les villages sont rares, identifier les emplacements pour planter la tente en trouvant le bon équilibre entre le confort minimal (sol plat de préférence), la beauté du paysage, la tranquillité des lieux. Bref, tout ce qu’il faut pour rester serein, même si l’incertitude est toujours là en mobilité : comme en témoigne cette nuit où les rugissements du lion à proximité interdisent tout simplement de dormir.

Un voyage de découverte en Namibie

Au fil du voyage, Thibault engrange toujours les rencontres et les découvertes :

  • Un village Obvambo, où les places de chacun et les codes de bienséance sont très précis.
  • Les Damara, un peuple qui dispose d’un très fine expertise de la vie végétale et animale avec laquelle ils cohabitent.
  • Un couple itinérant en 4×4 et une famille en résidence secondaire qui offrent, pour un soir, un peu plus de confort.

L’habitat mobile : ne garder que l’essentiel

Et comme le vélo souffre et multiple les avaries, Thibault doit se délester. Il doit se dépouiller pour s’alléger et ne garder que l’essentiel. Une ascèse devenue avec le temps un mode d’habiter avec « une très grande liberté ». Une tente et un vélo, c’est « dans ce modeste cocon et sur cette robuste monture que je me sens le plus chez moi ces derniers mois », résume Thibault. « Un chez soi mobile fait uniquement d’objets et d’habitudes. Là est ma zone de confort ».

Thibault Briquet partage aussi son exploration de l’habitat en Afrique en direct sur son site africabitat.fr.  Ainsi, il a traversé le Maroc, le Sahara Occidental, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Gabon et l’Angola.

 

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