Toutes sortes de toits : sous tente, à la ferme, en hôtel de luxe...
Depuis plus d’un an, Thibault Briquet s’est lancé dans une exploration de l’habitat en Afrique. Il parcourt à vélo le continent du nord au sud à vélo par la façade atlantique. Après le Maroc, le Sahara Occidental, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée, la Côte d’Ivoire, il fait aujourd’hui étape en Angola.
Exploration de l’habitat en Afrique : tenir dans la durée
Thibault s’intéresse en Afrique aux manières d’habiter et aux architectures. Mais il doit composer aussi avec son autre passion : son vélo, Marcel. Marcel a été rudement éprouvé, après plus d’un an de route. Le sud du Congo et l’enclave angolaise de Cabinda seront difficiles. Il rencontre des problèmes répétés sur le dérailleur, les pneus… Par bateau, Thibault va rejoindre Luanda, la capitale Angolaise. Son but ? Y trouver un très bon mécanicien, pour repartir dans de bonnes conditions techniques. Là il se confronte à la barrière de la langue, dans ce pays lusophone, ancienne colonie portugaise. Mais cette barrière s’efface parfois à coups de mimiques et de gestes, avec un peu d’Espagnol en guise d’intermédiaire entre le Français et le Portugais.
Dormir sous différents toits en Angola
Thibault retrouve une très grande diversité d’habitats dans les endroits où il dort. Sous toutes sortes de toits, au gré des lieux et des rencontres :
- Sous tente, avec son matelas gonflable qui attire les curiosités, dont le gonflement amuse les habitants du coin, lors de l’installation « sous la toiture bancale de ce qui ressemble à un maquis abandonné ».
- Dans une « pensão calme et pas trop chère », dans un quartier vivant et animé de Luanda, qu’on déconseille aux touristes.
- Dans un appartement très peu équipé, prêté par un homme d’affaires indien, dans un secteur industriel, bien loin de la vie et de l’architecture foisonnantes du centre-ville.
- Dans une ferme aux mille têtes de bétail, mais dont la superficie est aussi grande que celle de Luanda !
- Mais aussi dans des campements et hôtels de luxe, quand l’homme d’affaires indien et quelques amis décident de rouler quelques jours avec Thibault… avec véhicules et matériel d’assistance, et donc pas de bagage sur le vélo !
Autant de rencontres et d’expériences éphémères d’habiter en Angola, à découvrir au fil du texte et des photos de ce nouveau journal de bord.
Thibault Briquet partage aussi son exploration de l’habitat en Afrique en direct sur son site africabitat.fr