Chantier de recherche Leroy Merlin Source en partenariat avec les fédérations Agirc-Arrco
La cohabitation n’est pas une idée neuve. Mais on voit actuellement apparaître des propositions spatiales spécifiques. On la propose à quelques habitants d’immeubles expérimentaux ou d’avant-garde. Comment ces lieux dédiés à la cohabitation s’organisent ? Comment les habitants de tous âges s’y adaptent-ils ? Quel mode de vie inventent-ils ? Quelles valeurs partagent-ils ?
Tout ceci implique d’imaginer des solutions spatiales où l’intimité serait protégée et les lieux de rencontre bien pensés. Comment l’organiser ? Comment éviter les frictions dues à des arts de vivre et des habitudes, parfois éloignés, qu’on découvre le plus souvent au début de la vie en commun ? Et dans certains cas, vivre ensemble sans lien amoureux avec un tiers dont le statut est en fait inhabituel. Car il est parfois un familier mais pas toujours, et il nécessite donc de trouver un modus vivendi, la bonne distance, la familiarité sans intrusion. Comme l’ont dit nombre d’interviewés à Monique Eleb, psychologue et sociologue et Sabri Bendimérad, enseignant-chercheur, architecte, auteurs de cette recherche qui renouvelle l’approche de la cohabitation.
Les fédérations AGIRC-ARRCO ont soutenu la recherche Ensemble mais séparément, les lieux de la cohabitation.
Cette recherche a été le point de départ pour la publication d’un livre : « Ensemble et séparément, des lieux pour cohabiter » aux éditions Mardaga.