Agnès Gramain, professeur de sciences économiques, BETA Nancy
Agnès Gramain est professeur de sciences économiques au Bureau de théorie économique et appliquée à l’université de Lorraine (BETA, Nancy), personne-ressources LEROY MERLIN Source au sein du groupe Habitat et autonomie. Elle a été interrogée sur les enjeux de la dépendance. Parmi lesquels le maintien à domicile constitue l’attente majeure des Français. Trois billets vidéos publiés sur le blog du Centre d’économie de la Sorbonne (Ces) permettent de débrouiller les fils d’un écheveau particulièrement dense. Le premier billet présente les enjeux démographiques et financiers de la prise en charge de la dépendance à horizon de 2025. Le second billet apporte définition et points de repères. Le dernier interroge les mécanismes de solidarité collective à mettre en œuvre.
Pour accéder aux trois billets et à l’interview en ligne d’Agnès Gramain :
Présentation
La population française vieillit. Le nombre de personnes âgées dépendantes augmente. Les dépenses liées à leur prise en charge aussi. Cela n’a rien d’un scoop. En 2007 déjà, la réforme du financement de l’aide aux personnes âgées dépendantes était une priorité déclarée du président de la république, Nicolas Sarkozy. Elle est depuis sans cesse repoussée, dans un feuilleton devenu presque répétitif.
Si la réforme du financement de la dépendance est si difficile à porter, c’est bien sûr à cause du contexte économique et financier. Celui de la crise de 2008 et de ses suites, qui pèse sur les budgets publics. Mais c’est aussi parce que ce financement relève d’un vrai choix de société, d’un choix politique. Il s’agit en effet de choisir comment répartir l’effort de financement nécessaire, qui mettre à contribution et selon quels principes. L’analyse économique permet d’éclairer les termes du débat, qui reste ouvert (extrait du site).