Entretien avec Pascal Gontier, architecte et correspondant LEROY MERLIN Source
Pascal Gontier est l’un des architectes pionniers en France des enjeux d’écologie et de durabilité dans la conception du bâti. Dès 1998, il est allé chercher en Suisse l’inspiration et les savoir-faire les plus avancés en Architecture et Développement Durable à l’École polytechnique fédérale de Lausanne. La revue Archistorm a publié un hors-série consacré à son travail, ses réalisations et son agence. A cette occasion, Leroy Merlin Source revisite avec lui quelques notions essentielles, leurs vertus et leurs limites.
Développement Durable
Pour moi, le développement durable est fondateur. La déclaration de Rio (1992) sur l’environnement et le développement est un grand texte énonçant 27 principes et signé par 178 pays. Il était suffisamment général pour être accepté par tous mais ce n’est pas un robinet d’eau tiède. On y trouve des contenus forts, sur la gouvernance par exemple. Il s’inscrit dans la lignée des grands textes à portée universelle/mondiale, comme la déclaration universelle des droits de l’homme.
Je ne suis pas neutre sur ce thème car je me suis formé dès 1998 à l’école polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse (EPFL), en Architecture et Développement durable. En France à l’époque, personne ne savait de quoi il s’agissait. J’étais vraiment attiré par l’écologie, mais le terme avait une connotation politique et utopique. Le développement durable se révélait alors plus consensuel car moins militant. Au début des années 2000 à Lille, je donnais un cours « Architecture, territoires et développement durable », avec deux jours dédiés à la définition de cette notion.
L’intérêt dans « Développement durable », c’est la dimension développement. D’ailleurs contestée par les adeptes de la décroissance par exemple. Malheureusement, c’est devenu une expression fourre-tout. Cela devient problématique dès lors que l’on considère que les trois piliers, Économie, Social et Environnement, sont équivalents. En architecture, tous les professionnels s’y sont finalement retrouvés. Mais chacun avec son acception, certains mettant en avant le social, d’autres plutôt les enjeux économiques… Or l’économie et le social sont des enjeux anciens. L’exigence nouvelle est écologique, et le tout doit aboutir à de nouveaux équilibres. Le terme est un peu galvaudé aujourd’hui.
A l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais (ENSAPM) où j’enseigne, nous avons un module de projet qui, jusqu’à l’an dernier, s’intitulait Développement durable. Il vient d’être rebaptisé, avec bonheur, Écologie. Les choses sont ainsi plus claires. Le terme écologie était encore tabou il y a quelques années dans le milieu de l’architecture à cause de sa connotation militante. On lui préférait celui d’environnement. Or l’écologie après tout, étymologiquement, c’est bien la science de l’habitat.
Haute Qualité Environnementale
La HQE est une déclinaison française de labels comme il en existe partout. Il n’est ni meilleur ni pire que d’autres, tels que Breeam[1] ou Leed[2]. A l’origine, il y a eu un fort engouement et la tenue d’Assises de la HQE. Cela a permis d’expliquer ce qu’on faisait sur le plan environnemental, de donner un cadre de lecture des principaux enjeux environnementaux. Ce label a encore des vertus pédagogiques certaines mais quelques défauts. J’ai critiqué dès le départ la faiblesse des exigences performancielles car il s’agissait surtout d’obligation de moyens. Sans doute fallait-il en passer par là pour faire évoluer l’ensemble du secteur. Mais il n’empêche qu’on a besoin de projets expérimentaux, novateurs… Or les certifications ne poussent pas vers cela, elles débouchent sur du standard, du réglementaire. La HQE n’a donc pas dégagé de projets formidables, à l’inverse des labels allemand Passiv Haus ou suisse Minergie P, qui sont des standards de construction plus exigeants.
On a fait de la HQE un sujet technique, en laissant de côté l’architecture. Elle est devenue l’affaire de conseillers HQE et non de concepteurs. Or je ne pense pas qu’on puisse faire évoluer le domaine de la construction sans impliquer l’architecture. J’espère qu’on arrive maintenant à une forme de maturité, en conjuguant architecture et critères techniques.
Globalement on touche là une spécificité française. Il est très difficile de faire de l’innovation dans le bâtiment ! Je travaille sur des concours en Suisse, avec des technologies qu’il est excessivement compliqué d’amener en France, pour des raisons d’autorisations, d’avis techniques nécessaires. On a grand besoin de simplification pour permettre l’innovation. En France par exemple, je n’ai pas le droit de mettre des gaines dans une dalle de béton. Alors on met des faux plafonds partout. On marche sur la tête (Cf. dernière question ci-dessous).
Bio-mimétisme
Je rapproche la notion de bio-mimétisme de celle de l’écologie industrielle, mais aussi du cradle-to-cradle[3], de l’économie circulaire… Toutes ces notions sont dans la même mouvance. Celle d’une grande exigence écologique, qui m’intéresse car elle permet de sortir de l’idée que la protection de l’environnement passe par des restrictions. La nature a mis des millions d’année pour gérer une complexité que nous avons bien du mal à approcher, à imiter. Sans tomber dans la caricature, on doit s’inspirer du fonctionnement des écosystèmes pour nos activités humaines. Je parle donc plus volontiers d’écologie industrielle qui trouve des transpositions évidentes en matière d’urbanisme. Nos villes vont s’orienter vers des modèles de plus en plus écosystémiques.
Ainsi parmi les projets d’urbanisme que j’ai menés en Chine, l’étude pour l’avenue Jinshan à Wuhan a été conçue pour que le quartier fonctionne comme un écosystème[4]. A l’échelle architecturale, les mécanismes de la nature m’ont inspiré pour la gestion de l’eau. Par exemple dans le projet d’une piscine biologique lors de la candidature de Paris aux JO de 2012, avec filtration biologique de l’eau, dans le même registre que celui de la piscine d’Anzère en Suisse. Nous sommes arrivés deuxième au concours, sans doute parce que le système de filtration de l’eau par les plantes a fait un peu peur. Nous avions pourtant trouvé une organisation spatiale qui intégrait cette filtration par les plantes. Enfin il y a le projet du château Longchamp au bois de Boulogne pour WWF. Nous proposions le traitement de toutes les eaux usées par les plantes, dans une serre dédiée. Nous avons gagné ce concours mais l’ONG a abandonné le projet. C’était un projet démonstratif. Mais c’est à une échelle un peu plus large que celle du bâtiment qu’on peut développer ces notions. Un îlot, un fragment de quartier peuvent être une bonne échelle pour le bio-mimétisme ou l’écologie industrielle.
Tout ce qui relève des échanges ou de la symbiose dans la nature peut nous inspirer car la symbiose est un moteur de et pour l’évolution. Elle permet la création de nouvelles espèces. Dans mon domaine, en additionnant des programmes différents, on peut créer des symbioses, des nouvelles entités architecturales. Dans mes projets de piscine, il s’agissait d’une symbiose entre un jardin botanique sous serre et une piscine. Tous est à inventer dans ce domaine : de grands programmes sur des bâtiments structurant dans la ville, sont susceptibles d’accueillir des symbioses.
Écoquartier
Pour moi c’est synonyme de nouveau quartier, tout simplement. Je serai très curieux de voir un nouveau quartier qui ne serait pas un écoquartier !
En fait, comme pour la HQE, on vit avec un grand tabou dans les écoquartiers, celui de la forme urbaine. On fait des bâtiments très similaires à ceux d’avant. Simplement avec des prestations et des performances nouvelles pour la gestion de l’énergie et de l’eau. Bien sûr c’est utile, mais on ne touche pas à la forme et au gabarit des bâtiments, à leur épaisseur par exemple, ou à leur relation entre eux et avec leur environnement immédiat. Il y a là un champ de réflexion sur des formes nouvelles. Mais là encore il faut des conditions pour que l’innovation soit possible. Davantage de liberté pour les concepteurs, plus d’’audace du côté des décideurs publics, et en amont une vaste réflexion théorique sur la ville du 21ème siècle. S’agit-il forcément d’un avatar de l’haussmanisme, ou développera-t-on l’îlot ouvert, ou encore d’autres voies peuvent-elles s’ouvrir ?
On touche souvent des limites, dans les nouveaux comme dans les anciens quartiers. Dans le projet de Gonnesse, nous avions prévu des constructions en ossature bois mais nous n’avons pas pu le réaliser car le gabarit était au centimètre près. Pourquoi faire un gabarit en hauteur au centimètre près ?! Cela implique nécessairement de choisir une dalle de béton car la dalle en bois sera toujours plus épaisse. Il n’y a assez pas de marge de manœuvre. On veut tellement se protéger qu’on met des barrières partout. J’ai connu un architecte en chef qui disait qu’il fallait dessiner des formes urbaines pour les mauvais architectes. Car si l’architecte est mauvais cela ne doit pas trop se voir ! C’est un incroyable manque de confiance, qui interdit les audaces. Mieux vaut créer des conditions pour pousser les gens à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Densité urbaine
Je reviens sur la Chine, où j’ai pu travailler sur un axe de douze kilomètres de long. Nous sommes parvenus à proposer une densité élevée, équivalente à ce qui existait précédemment, sans bâtir de tour, et en accordant de grandes surfaces en pleine terre au sol. Autrement dit, la densité ne condamne pas à la production de tours. La tendance aujourd’hui est à considérer que la densité est vertueuse, j’en suis assez d’accord. Et pour quelqu’un qui construit, pour un promoteur, l’intérêt économique est de construire le plus possible sur sa parcelle, avec une densité maximum. Face à ça, nous proposons de limiter la densité. Je me demande si nous ne devrions pas appliquer le principe de la vertu récompensée. Le principe serait « plus on fait dense, plus on fait généreux ». Par exemple en échange d’une densité verticale, on donne un bout de terrain à l’espace de la rue, on accorde de la surface nue au sol, on crée de la mixité… On indexerait cela plutôt que d’imposer des critères figés avec des seuils ou des limites intangibles. On serait plutôt dans le donnant-donnant.
Mais pour moi, le vrai sujet c’est l’étalement urbain. Nous devons être beaucoup plus volontaires pour arrêter la progression de l’étalement. Ces villes dont on ne voit plus les limites, c’est un sujet de préoccupation depuis toujours pour moi. C’est consubstantiel à notre société contemporaine, mais il y a un enjeu considérable à préserver des territoires naturels. On a beaucoup de mal à traiter cette question en France. Je l’ai bien compris en travaillant au sein des ateliers montagne[5]. En comparaison avec la Suisse, on s’étale beaucoup plus côté français. La lutte contre l’étalement urbain est intégrée de longue date en Suisse. Sans doute en raison de la conscience des limites topographiques d’un petit pays. Je vois bien en tout cas que l’architecte a très peu prise sur ce sujet.
Performance énergétique
Cela amène spontanément à penser au chauffage, et donc à la qualité de l’isolement des bâtiments. Or le chauffage est devenu minoritaire dans la consommation d’énergie des bâtiments. Sur ceux que je conçois, c’est même le quatrième poste de consommation après les usages spécifiques de l’électricité, l’eau chaude sanitaire et la ventilation quand on est en double flux. Je raisonne ici à partir des exigences du label Passiv Haus. On sait faire des bâtiments à moins de 15 kwh/m²/an en chauffage. La performance en chauffage doit désormais être visée de manière systématique, au-delà de la réglementation. Je l’ai fait par exemple à Paris passage Fréquel pour des logements sur une parcelle orientée nord, et aussi rue Pixéricourt pour des logements qui ne bénéficiaient pas d’un ensoleillement important. Il n’y a pas de raisons de ne pas le faire partout ailleurs. Désormais ce n’est plus un sujet de conception, mais de construction et de niveau de compétences des filières.
L’autre point essentiel, c’est celui de l’énergie grise. On revient alors à l’architecture, au choix des matériaux et aux manières de les mettre en œuvre. Je n’ai pas encore fait de calcul énergie grise, mais d’ores et déjà nous avons réalisé des bilans carbone à l’agence sur des opérations passives. On parvient à des émissions de carbone en phase construction équivalentes à celles du bâtiment sur 70 ans de son exploitation ! Ça vaut le coup de travailler ce sujet.
Matériaux bio-sourcés
Le choix de matériaux bio-sourcés représente un vrai centre d’intérêt pour moi, un gage de préservation des ressources, un élément de lutte contre le réchauffement climatique… et pas la meilleure manière de gagner des concours ! Quoique… Je gagne désormais des concours avec des projets en bois : c’est le cas du bâtiment des sciences humaines et sociales de l’Université de Nanterre. Le bois est intégré dans mes pratiques, on pourrait d’ailleurs en faire beaucoup plus en France. On peut aussi citer la terre crue, matériau géo-sourcé, qui pourrait également se développer.
Labels énergétiques
Les labels qui assurent un niveau « énergie passive » telle que le Passiv Haus donnent réellement une garantie sur la qualité de construction de l’enveloppe du bâtiment et de ses systèmes de ventilation. Les tests d’étanchéité, et notamment sur les ponts thermiques, sont fiables. Pour les futurs habitants, c’est donc la garantie d’avoir une maîtrise des consommations. Le BBC l’intègre aussi mais dans une moindre mesure. C’est aujourd’hui le standard, mais il ne permet pas de dégager des niches de création.
Or c’est bien la création et l’innovation qui me stimulent. Par exemple nous avons un sujet d’expérimentation important, celui de la ventilation. Pour ma maison, Gaïta, j’ai pu conduire un expérimentation en mettant au point un système de ventilation naturelle, après des réalisations en Angleterre et en travaillant avec des ingénieurs allemands. J’ai voulu faire quelque chose de différent, en pensant à 2020 : comment aller vers des systèmes hybrides, conjuguant ventilations mécanique et naturelle, plus souples que ceux d’aujourd’hui ? Voilà un vrai sujet d’architecture ! Il s’agit là de réduire notre dépendance vis à vis de la machinerie : idéalement la machine doit venir nous aider, sans que nous en soyons soit l’otage. Le projet de laboratoire de sciences humaines à Nanterre est entièrement en ventilation naturelle, sur 5000 m². C’était un risque lors du concours, mais cette ambition sur la ventilation a été un argument positif pour l’emporter. Et je ne vais pas m’arrêter là !
Qualité d’usage
De quoi s’agit-il ? S’il s’agit de créer de bonnes ambiances, on la trouve déjà dans la HQE : confort acoustique, hygrothermique, visuel… Sans oublier une dimension ergonomique. Il y a sans doute des progrès à faire pour aboutir à des bâtiments friendly qui ne nécessitent pas de modes d’emploi pour y vivre ! Soyons attentifs à ce que les bâtiments ne deviennent pas comme les objets électroniques et numériques bardés de modes d’emploi incompréhensibles, ni trop complexes en termes d’entretien et de maintenance – ce qui figure aussi dans la HQE. J’avoue que ce n’était pas ma préoccupation première, mais les maîtres d’ouvrage y sont de plus en plus sensibles, il faut désormais penser ces questions en amont. Quant à l’accessibilité, elle est désormais traitée par la réglementation. Mais l’architecte peut travailler sur l’intelligibilité des espaces, l’orientation dans le bâtiment, dans lequel on doit pouvoir se repérer aisément.
Habitat coopératif
J’ai postulé mais n’ai pas été retenu sur de tels projets. En revanche, j’ai fait travailler mes étudiants sur ce sujet car c’est passionnant : comment créer un objet complexe dans lequel chacun puisse mettre sa patte ? Et quel rôle joue l’architecte dans ce type de dispositif ? Je leur ai proposé un jeu de rôle, dans lequel chacun jouait successivement l’architecte et l’un des clients d’une coopérative, chacun se choisissant un personnage avec des intentions précises. Ils sont donc tous passé dans la peau de l’architecte qui doit gérer cette complexité. Il ne s’agissait pas d’être réaliste mais d’aller au bout de cette logique. Sur ce thème, je reviens nécessairement à la Suisse et l’Autriche, où j’ai vu les projets les plus intéressants, par exemple l’architecture participative de l’agence BKK-3 à Vienne. Voilà un terrain d’expérimentation stimulant sur les locaux collectifs, les logiques de mutualisation… Le rôle de l’architecte est celui de l’arbitre des différents désirs en présence. Mais comme on parle ici de co-conception, il y a donc une part du projet qui n’est pas maîtrisé par l’architecte. Il faut gérer la substance du bâtiment, tout en acceptant qu’il n’aura pas une forme figée, pensée par l’architecte.
Expression bonus, choisie par Pascal Gontier
Faux plafond
J’ai écrit un texte sur ce sujet très important à mes yeux dans le hors-série d’Archistorm. Le faux-plafond est l’icône de la séparation des tâches et de la division du travail : l’architecte dessine, l’ingénieur arrive après et calcule ; l’architecte a fait un grand coffre et ensuite on bourre le coffre ! Ce n’est ni très efficace, ni très esthétique. Et je ne crois pas que ce soit la condition de l’architecture contemporaine que de composer avec ces plaques de plâtre. Nous ne sommes pas condamnés à faire de grandes structures ressemblant à des parkings auxquels on ajoute de la déco, sinon ce serait triste. Donnons une place pleine et entière au béton : on en utilise des quantités astronomiques, et pourtant on ne profite pas de ses qualités thermiques ni même de ses qualités plastiques, puisqu’il est caché derrière des plaques de plâtres.
Bien sûr, dans de nombreux cas, on est contraint de faire des faux plafonds, mais il est vraiment dommage qu’en France on ne puisse pas faire passer de tuyaux dans des dalles de béton. Pour le laboratoire de Nanterre, j’avais proposé zéro faux plafond. Dans la réalité, je n’arrive pas à zéro. Il a fallu en prévoir dans des espaces de circulation, et dans des locaux à forte occupation pour des raisons acoustiques. Mais il n’y en a aucun dans les bureaux par exemple. On a fait des saignées, des réservations accessibles pour les réseaux. Réfléchir sans la solution faux-plafond change la manière de pratiquer l’architecture. Il faut travailler dès le départ avec l’acousticien, dessiner les réseaux en même temps que la structure, penser de manière plus coordonnée avec les ingénieurs et les co-traitants. Tous ces professionnels sont surpris quand on leur demande d’intervenir très tôt dans un projet, mais les réactions sont le plus souvent très positives. C’est un des grands plaisirs du projet de Nanterre que de mettre tout le monde autour de la table pour fabriquer un même objet. C’est une nouvelle manière de concevoir, sans remettre en cause les compétences de chacun. Tout se fait dans le dialogue et des échanges plutôt que dans la division professionnelle et temporelle.
Bref, réduisons fortement la proportion de faux plafond ! On pourrait l’inscrire dans les cahiers des charges HQE. On prendrait les critères habituels divisés par deux ! J’ose espérer qu’on produira ainsi des espaces moins neutres.
Propos recueillis par Denis Bernadet
Janvier 2014
[1] BRE Environmental Assessment Method est la méthode d’évaluation de la performance environnementale des bâtiments développée par le Building Research Establishment en Grande Bretagne.
[2] Leadership in Energy and Environmental Design est son équivalent créé par le US Green Building Council aux États-Unis. Voir sur ce point le descriptif du label Leed in Inventer la maison de demain, plus saine, plus économe, plus respectueuse de son environnement. Actes de la journée d’étude Leroy Merlin Source du 15 octobre 2009.
[3] Littéralement du berceau au berceau : principe de production qui implique une exigence visant 0 pollution et 100 % de recyclage d’un produit ou d’un bâti, de sa conception à sa disparition.
[4] Voir www.pascalgontier.com/pages/projet/urb_04.html. Les autres projets évoqués au cours de l’entretien sont également détaillés sur le site.
[5] Atelier prospectif national créé en 2007 par le MEEDM, pour imaginer et expérimenter des stratégies durables de territoire en moyenne montagne.